DAVID WITCZAK
Baryton
Bientôt
À propos
J'ai commencé la musique petit avec la clarinette. On écoutait beaucoup de musiques différentes à la maison : blues, rock (Radio21 tous les dimanches soirs pendant le dîner !), country, mariachis, et aussi de la musique classique. J'avais une cassette de Mozart avec l'ouverture des Noces de Figaro, une Petite musique de nuit, et aussi... des airs d'opéra. Je ne sais plus dire quels airs, je ne supportais pas les voix lyriques - qui gâchaient tout bonnement la musique selon mon jeune goût. Et j'appuyais sur "forward" suffisamment longtemps pour être sûr de ne plus entendre ces voix qui me hérissaient le duvet.
Pour cette raison, la mécanique par laquelle je suis devenu chanteur lyrique moi-même m'échappe encore.
Citons tout de même quelques faits et noms qui ont dû malicieusement s'arranger entre eux pour me conduire ici :
Un chœur d'enfants (voyages, échappées belles et quelques casseroles télévisuelles),
Quelques conservatoires (Lille, Centre de Musique Baroque de Versailles, Amsterdam),
Quelques professeurs (Valérie Guillorit, Hélène Dufour, Sébastien Obrecht, Raphaël Sikorski, Thomas Dolié...).
Par la suite, mon travail au long cours auprès d'Hervé Niquet, d'abord dans le chœur du Concert Spirituel, puis en tant que soliste, a participé à mon évolution vocale et stylistique.
Une rencontre avec Gaétan Jarry m'a offert le hasard de grandir aux côtés de son ensemble Marguerite Louise depuis nos concerts confidentiels de petits motets de Charpentier jusqu'au David & Jonathas enregistré à Versailles de ce même Charpentier.
La confiance renouvelée du CMBV m'a permis de collaborer avec la maîtrise (sous la direction d'Olivier Schneebeli, puis Fabien Armangaud), et avec le musicologue Benoît Dratwicki. A travers les projets portés par ce dernier, j'ai eu le plaisir de travailler sous la direction d'Alexis Kossenko, György Vashegy, Leonardo García Alarcón, Julien Chauvin.
Certains metteurs en scène m'ont ouvert de nouvelles perspectives en me poussant à aller plus loin dans ma recherche artistique. Ces rencontres ont été marquantes pour moi et ont largement développé mon goût pour le jeu scénique.
C'est le cas de Vincent Tavernier (Giacinto dans Il mondo alla roversa de Galuppi, Philinte dans Les Amants Magnifiques de Lully et Molière), Jean-Denis Monory (Coviello dans L'Egisto de Mazzocchi et Marazzoli), Edouard Signolet (Ben dans The Telephone de Menotti), ou encore Marshall Pynkoski (Saül dans David & Jonathas de Charpentier).